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En Mongolie, l’héritage et la tombe de Gengis Khan

16 novembre 2018
  • Inspirations de voyages

Un archéologue français localisa récemment la tombe de l’un des plus grands conquérants de l’Histoire, « Souverain Océanique » né vers 1160 aux confins de la Russie ou de la Mongolie. Nord Espaces est fier de vous ouvrir les portes de son empire.

Le mystère de la tombe de Gengis Khan

Gengis Khan mourut en 1227. On dit que toute personne croisant la longue route du convoi funéraire fut tuée pour garder secrets le décès et le lieu de l’inhumation. « Les ensevelisseurs furent massacrés, puis on massacra les massacreurs, puis, deux ans après la mort de l’empereur, son fils et successeur envoya sur la tombe de son père quarante jeunes filles vierges que l’on sacrifia afin qu’elles servent l’empereur dans l’autre monde », précise Pierre-Henri Giscard. Cet explorateur et archéologue français fut en 2015 le premier scientifique occidental à localiser la tombe du souverain. Cela à plus de 80 ans ! Un documentaire diffusé récemment sur ARTE – La tombe de Gengis Khan, le secret dévoilé (2016) – détaille cette aventure.

La Tombe de Gengis Khan, Le Secret Dévoilé, Cédric Robion, 2016
La Tombe de Gengis Khan, Le Secret Dévoilé, Cédric Robion, 2016

Vingt ans de recherches en Mongolie

Des sources écrites aidèrent d’abord Pierre-Henri Giscard dans sa quête. Notamment l’Histoire secrète des Mongols (XIIIe siècle), dont une copie chinoise fut retrouvée au XIXe siècle, et une chronique persane du XIVe donnant de précieuses indications sur les rites funéraires entourant les Khans. Les indications restaient toutefois sommaires : « Dans l’extrême nord du pays, sur le versant sud d’une haute montagne… Pour protéger l’accès à la tombe, une rivière fut détournée…». Des fouilles lui enseignèrent aussi qu’il était courant de cacher les sépultures des élites médiévales, souvent situées près du lieu de naissance. L’archéologue concentra finalement ses recherches sur une zone proche de la frontière russe, elle-aussi inscrite au Patrimoine mondial par l’UNESCO, sous le nom de « Grande montagne Burkhan Khaldun et son paysage sacré environnant ». Hors, depuis des siècles, cette zone est symboliquement « interdite aux étrangers, aux femmes et aux chiens […] sous peine de mort ».

Au sommet de la Montagne Sacrée

Avec une équipe restreinte, Pierre-Henri Giscard n’en viola pas moins l’interdit au nom de la science, quitte à heurter profondément le sentiment religieux des Mongols. Cachant son véritable objectif, il obtint en tant que membre de l’Académie des Sciences de Mongolie l’autorisation exceptionnelle d’approcher, pour quelques jours seulement, la « Montagne Sacrée ». Une fois récupéré un matériel de haute technologie acheminé clandestinement à dos de cheval, il franchit 80 km d’un terrain marécageux en 4×4, pour arriver finalement au Burkhan Khaldun (2350 m). Une rivière y fut bien détournée par la main de l’homme. Des cairns de pierre et autre marques de dévotion attestent la sacralité du lieu. Et surtout un curieux tertre de 250 m de long et 40 m de hauteur domine le plateau sommital. Prises par drone, des images infrarouges et photos en 3D confirmèrent sa probable origine anthropique. Sans doute un tumulus sur le modèle des mausolées pyramidaux des empereurs Hans… Objet d’un culte associant bouddhisme et chamanisme, Gengis Kahn continue là-haut de protéger la Terre, près de Tengri le grand ciel bleu divinisé.

Pour un tourisme responsable en Mongolie

Vous n’irez pas au sommet du Burkhan Khaldun avec Nord Espaces. Mais nous pouvons vous donner un aperçu de la fascinante culture mongole. Notre circuit Mongolie – Gobi : du désert de la préhistoire aux steppes de Gengis Khan vous fait ainsi découvrir le centre de l’empire fondé par Gengis Khan. Sur les deux rives d’une rivière, cette vaste zone d’herbages est classée sur la liste du Patrimoine mondial par l’UNESCO, sous le nom de « Paysage culturel de la vallée de l’Orkhon ». Les vestiges de Karakorum, capitale du XIIIe au XIVe siècle, y sont proches du monastère d’Erdene Zuu et de l’ermitage de Tuvkhun, berceaux du bouddhisme mongol. La première quinzaine de juillet est aussi à Oulan-Bator la période du Naadam, festival initié selon la légende par le « Père de la Nation » en personne. Ses compétitions équestres, de tir à l’arc et de lutte mongole perpétuent le souvenir glorieux des guerriers de la steppe.

  • Mongolie

Sébastien

Sébastien, notre cher collègue est passionné de voyages et d’écriture, il contribue notamment à la communication de Nord Espaces.

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