Comment partager la grande histoire de la Russie avec l’hiver ? En fêtant par exemple Noël à Saint-Pétersbourg, dans un palais pastel près d’un canal gelé, ou entre chiens et loups à 500 km de Moscou. Sur la place Rouge assurément blanche, un Nouvel An éblouissant prélude avec bonheur à la visite de Sergiev Possad, ville princière de l’Anneau d’Or. Et au-delà de l’Oural, Ekaterinbourg et Irkoutsk, liées respectivement à l’histoire des Romanov et des Décembristes, invitent à l’échappée sibérienne. Au moins jusqu’aux routes de glace du majestueux lac Baïkal, haut-lieu du chamanisme… La question se pose alors : pourquoi ne pas carrément traverser l’Eurasie en Transsibérien, de Saint-Pétersbourg à Vladivostok ? Parce qu’au train on peut préférer la motoneige sur les lacs Onega et Ladoga, en péninsule de Kola, dans les Monts Saïans ou les forêts de Carélie. Voire au bout du monde l’hospitalité des éleveurs de rennes Tchouktches ou Nénètses. Il est vrai que les belles histoires appellent plusieurs voyages…