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Les rivales : Saint-Pétersbourg et Moscou

Russie - Voyage Organisé

Les rivales : Saint-Pétersbourg et Moscou

Organisé

8 jours
Été
Russie
Voyage découverte , Voyage organisé
En raison de ...

Comme il est difficile de choisir entre les deux cités : les impressions se renouvellent sans cesse chez ceux qui ont l’habitude de la Russie ! Aujourd’hui Moscou avec le Bolchoï, demain c’est Saint-Pétersbourg avec le Mariinski, la Galerie de Tretiakov contre le Musée russe, le Kremlin face au Palais d’Hiver, la Néva rivalisant avec la Moskova. Comme chez Tchaïkovski Le Cygne Noir et Le Cygne blanc, les deux villes sont magnifiques dans leur perfection, mais tellement différentes…Faites le voyage… Faites-vous votre idée grâce à ce circuit accompagné francophone en pension complète 4* proposé par une agence spécialiste.

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Les points forts du voyage

Deux capitales russes

Deux ambiances différentes

Nuitées supplémentaires

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Sérénité

Qualité/prix

  • J1 : Saint-Pétersbourg

    Accueil personnalisé à l’aéroport de Saint-Pétersbourg et transfert à l’hôtel. Cocktail de bienvenue.

  • J2 : Saint-Pétersbourg : Tour de ville, Forteresse Pierre et Paul, Cathédrale Saint-Isaac

    Tour panoramique de la ville qui s'étend sur une multitude d'îles reliées entre elles par plus de 360 ponts. Découverte de la perspective Nevski, la Place du Palais, l'Amirauté, la Neva, l'île Vassilievski et la Forteresse Pierre-et-Paul qui abrite les tombeaux des tsars, de Pierre le Grand à Nicolas II. Visite de la cathédrale Saint-Isaak, bâtie par l’architecte français Auguste Ricard de Montferrand. Ses murs sont décorés de marbres et de pierres semi-précieuses. Vous ferez l’ascension de sa colonnade qui offre une vue imprenable sur Saint-Pétersbourg.

    Repas inclus : petit-déjeuner, déjeuner, dîner.

  • J3 : Saint-Pétersbourg : Ermitage & Cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé

    Visite du célèbre musée de l'Ermitage, qui abrite près de trois millions d’œuvres d'art. Il est considéré comme le plus grand musée du monde par l’étendue de ses collections. Visite de la cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé, dédiée à Alexandre II qui périt lors d’un attentat en 1881. Son fils la fit bâtir en s’inspirant de la cathédrale de l’Intercession-de-la-Vierge, dite aussi Basile-le-Bienheureux, sur la Place Rouge à Moscou.

    Repas inclus : petit-déjeuner, déjeuner, dîner.

  • J4: Saint-Pétersbourg, : Pouchkine et Pavlovsk et son palais

    Départ pour Pavlovsk, ancienne résidence d’été des tsars. Visite du Palais en arc de style palladien, situé dans un domaine de 600 hectares de bois et de lacs, construit de 1782 à 1786 par l'architecte C. Cameron. Catherine II en fit cadeau à son seul enfant, le futur Paul Ier. Son ambiance particulière en faisait une résidence attachante. Vous passerez ensuite par la ville de Pouchkine, l’ancien Tsarskoïe Selo (Village des Tsars), connue pour son magnifique parc aux arbres centenaires, le palais de Catherine et ses nombreux kiosques. Vous aurez le temps de faire une promenade dans le parc et d’admirer les bâtisses impériales. Embarquement à bord d’un wagon-lit de l’Express de nuit pour Moscou, en compartiment de quatre couchettes, qu’il est possible de privatiser avec supplément.

    Repas inclus : petit-déjeuner, déjeuner, dîner spectacle.

  • J5 : Moscou : Tour de ville & Galerie Tretiakov

    Tour panoramique des quartiers les plus célèbres de Moscou, illustrant son histoire millénaire. Vous visiterez aussi le territoire du Couvent fortifié de Novodevitchi. Continuation avec la visite de la Galerie Tretiakov, fondée à partir de la collection du marchand Pavel Tretiakov, qui en fit don à la ville de Moscou en 1892. Ce musée réunit aujourd’hui plus de 140 000 œuvres, tableaux, icônes, sculptures, dessins et documents graphiques divers.

    Repas inclus : petit-déjeuner à bord du train, déjeuner, dîner.

  • J6: Moscou : Kremlin & le GUM, Métropolitain moscovite & Abat

    Visite du Kremlin, symbole du pouvoir régalien comprenant plusieurs palais, églises et cathédrales. Vous visiterez l’une d’elles. Après le déjeuner temps libre pour flâner dans la rue piétonne Bolshaya Nikitskaya et la galerie commerciale du GOUM. C’est en 1886 que des commerçants lancèrent un concours d'architecture pour créer un bâtiment durable. En 1889, le projet des architectes Alexandre Pomerantsev et Vladimir Choukhov fut retenu. Construit en marbre, grès et granit, le GOUM était, lors de son inauguration en 1893, le plus grand centre commercial du monde.
    Vous ne manquerez pas non plus le légendaire métro moscovite dont les stations décorées de peintures et de statues ont été pensées par Staline comme autant de palais pour le peuple. Considéré comme le plus beau métro du monde, c’est un véritable musée souterrain riche des sculptures, dorures, mosaïques, etc. C’est également le métro le plus profond du monde, qui offrit un abri aux Moscovites lors des bombardements aériens durant la Seconde Guerre mondiale. Promenade dans la rue piétonne Arbat connue pour son ambiance des cafés, des galeries d’art, des boutiques de souvenirs, des salons de thé. Enfin pour les amateurs, le célèbre restaurant et la brasserie populaire Zhiguli se trouve tout juste à côté.

    Repas inclus : petit-déjeuner, déjeuner, dîner en ville.

  • J7: Moscou – Tour Ostankino, VDHKH ( Sergiev Possad possible en fonction du nombre des participants)

    Le matin, départ pour une visite insolite : le Tour Ostankhino. Depuis 1986, cette tour autoportante de radiotélédiffusion qui culmine à 560 mètres, offre une vue inimaginable sur la capitale russe. Déjeuner en ville. Vous découvrirez également un gigantesque parc VDNKH qui vous fera voyager dans le temps entre le passé soviétique et la modernité.
    Temps libre.

    Repas inclus : petit-déjeuner, déjeuner, dîner.

  • J8: Moscou

    Petit-déjeuner et transfert à l'aéroport.

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Chers voyageurs,
Le contexte géopolitique actuel nous amène bien évidemment à suspendre nos opérations en Russie.
Si néanmoins vous étiez dans l’obligation de vous rendre en Russie, Nord Espaces vous accompagnera dans cette démarche en fonction des particularités de votre cas.

Prix forfaitaire par personne

Dates de départDoubleIndividuelle
tarif à partir de788 €913 €

Informations

Le prix comprend

  • Les transferts en groupe, attente possible (possible en privé avec supplément)
  • La pension complète (hors le premier dîner)
  • Le programme tel que décrit
  • Trajet en train St.Péterbourg – Moscou en compartiment 4 couchettes (possible en compartiment de deux couchettes avec supplément)

Le prix ne comprend pas

  • Les vols internationaux
  • Les assurances
  • Le visa russe (possible via Nord Espaces avec supplement)

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Le voyage combinant les deux capitales russes Moscou et Saint-Pétersbourg peut s’effectuer en individuel, sur mesure ou à la carte. Nous sommes à votre disposition afin de vous créer votre voyage. Nous partageons ici avec vous le récit de notre client qui a choisi de nous confier son projet du voyage.

Carnet du voyage : De la Neva à la Moskva

Le voyage en Russie n’est pas un voyage ordinaire. Sans même qu’il soit besoin de quitter la partie européenne de cet immense pays, on y fait l’expérience d’un vrai dépaysement et la rencontre d’un monde de contrastes, à la fois familier et étranger, aimable mais parfois rugueux, moderne et pourtant un peu suranné.

Familier et étranger, car le décor de la ville russe déroute. Très proche de celui dans lequel nous évoluons chaque jour, il nous est étrangement hermétique du fait de ses enseignes et signalétiques en alphabet cyrillique. Et il est difficile de s’y trouver vraiment à l’aise à cause de la rareté des transcriptions, même dans les endroits très fréquentés par les étrangers, comme les musées.

Aimable mais parfois rugueux, car si on a plaisir à y flâner en contemplant monuments majestueux et paysages avenants, les choses peuvent se gâter lorsqu’on a besoin de solliciter les personnes que l’on rencontre, par exemple pour retrouver son chemin.

Force est de constater que la foule n’a guère l’habitude des étrangers.

Sauf circonstance providentielle, personne n’y sera généralement capable de vous comprendre (les Russes qui parlent l’anglais sont très rares et ne disons rien du français) et il vous paraîtra même, parfois, que ceux que vous avez interpellés vous en veulent d’avoir perturbé un instant leur train-train. Pourtant, il arrive aussi, qu’identifié Français par on ne sait quel indice, on vous accoste gentiment pour échanger quelques mots dans notre langue et sans doute respirer un parfum d’ailleurs.

Par bonheur, il y a les guides francophones. Pour peu que le courant passe, vous découvrirez leur curiosité du Monde, la diversité de leurs opinions, leur simplicité et leur sensibilité, leur amour de la Nature, leurs nostalgies et leurs espoirs, tout comme la difficulté de leur vie, dépourvue de tous les « amortisseurs » que comporte la nôtre et que nous ne remarquons même plus.

Moderne et un peu suranné enfin, car vous utiliserez, en Russie, des automates beaucoup plus sophistiqués que ceux que nous avons en France, retrouverez des épisodes de la conquête spatiale qui ont fait rêver, apercevrez des matériels de pointe, croiserez des élégantes vêtues d’avant-garde et perchées sur des talons vertigineux, verrez des limousines plus imposantes que celles de New York ! Mais vous aurez aussi, à certains moments, l’impression d’avoir remonté le temps. Un peu comme si le monde s’était figé au moment de la Perestroïka et venait à peine de se remettre en route. Immeubles d’habitation majestueux, mais aux façades souvent un peu décrépites, moyens de transport efficaces et mieux tenus qu’à Paris, mais fréquemment vétustes, vitrines et organisation des commerces rappelant celles de nos « nineties ». Ajoutons-y l’homogénéité de la foule, sans rien du mélange et de l’exotisme qui marquent désormais l’environnement français. Vous serez impressionné par la prolifération des chantiers. Omniprésents et souvent « sponsorisés » par de grandes marques, ils semblent se consacrer prioritairement à la réhabilitation du patrimoine russe, plutôt qu’à celle de l’habitat commun. Fraîchement redorées, les coupoles des innombrables églises orthodoxes de Moscou et de Saint-Pétersbourg brillent de mille feux et les fidèles s’y pressent :  la Russie reste une terre de spiritualité chrétienne.

Certains disent que le pays est fait de trois éléments : Saint Saint-Pétersbourg, Moscou et…le reste. Sur cette base, la visite des deux villes en ferait donc voir les deux tiers ! Plutôt que d’en parler en plagiant les guides, mieux vaut livrer en vrac, un lot d’images et d’impressions.

Saint Saint-Pétersbourg  : Ses constructions ordonnées et élégantes, traduisent à merveille la nature de la cité impériale de la Russie, issue de la pensée autoritaire de l’homme qui imposa sa construction. Ses grandes perspectives ont beaucoup d’allure et les couleurs pastel des murs de ses palais s’harmonisent parfaitement avec celles du ciel mouillé ou de la Neva. La dorure des flèches aiguës de l’Amirauté et de la forteresse Pierre et Paul, mue en permanence au gré des changements de la lumière. Les berges des canaux ont un charme tout vénitien et l’on pense encore à l’Italie en découvrant les cornets colorés des clochers de la cathédrale du Sauveur, qui les domine. Les lampadaires du pont de la Trinité évoquent ceux du pont Alexandre III de Paris, ou peut-être est-ce l’inverse ? Souvent, des couples de nouveaux mariés posent devant les monuments du triangle d’or, pour se faire tirer un portrait « officiel ».

Au musée de l’Ermitage, c’est un tourbillon de foules désordonnées, qui rend souvent difficile la contemplation de ses chefs d’œuvre. Ils sont de toute façon trop nombreux pour être découverts sans plan de bataille soigneusement prémédité.

On se sent mieux au Musée Russe, plus paisible avec ses merveilleuses icônes, qu’il est amusant de confronter aux productions de l’art officiel stalinien, dont quelques échantillons sont exposés à l’étage.

N’oublions pas, non plus, Peterhof, impeccable Versailles « à taille humaine », où les fontaines s’animent en fin de matinée. Il reflète à merveille le raffinement et la modestie des goûts de Pierre le Grand. Tsarskoïe Selo nous montrera que les Impératrices avaient moins de mesure. Le salon d’ambre y est une splendeur.

Il ne faudrait surtout pas négliger le reste, c’est-à-dire la vie courante et les gens. On les découvrira un peu si l’on accepte d’en créer l’occasion, par exemple au hasard d’escales impromptues entre deux visites, pour savourer quelques pirojkis ou blinis dans la rue ou à la table d’un restaurant ignoré des touristes. Egalement, en allant faire quelques achats dans une supérette ou un Gastronom, où l’on côtoiera les ménagères. En découvrant un minuscule musée personnel attenant à la salle d’une crêperie, on pourra constater que persiste toujours le souvenir des 812 jours de siège, qu’a supportés la ville pendant la seconde guerre mondiale. En se mêlant à ceux qui attendent aux arrêts d’autobus ou à la cohue du métro, on appréciera la discipline et la patience des usagers. Un grand merci à Julia, qui m’a fait découvrir tous ces autres aspects de sa ville et appris quelques rudiments de son mode d’emploi.

Avant d’évoquer Moscou sur le même mode, il faut dire un mot du train emprunté pour s’y rendre. Depuis Saint Saint-Pétersbourg, les départs vers la capitale sont fréquents et le voyage dure environ 8 heures. Le faire de nuit en couchette est une excellente solution. Les trains russes sont à l’heure et leurs wagons parfaitement tenus, là encore bien mieux qu’en France. Ils sont tout à fait confortables. Une particularité : le train ne s’ouvre aux voyageurs qu’une quinzaine de minutes avant le départ, avec l’apparition d’une hôtesse qui vérifie les billets et installe les voyageurs. Elle reviendra les voir, plus tard, pour proposer un café ou un thé chaud, servis à un moment bien choisi du voyage. Si le hasard vous y fait assister, le départ de l’express de luxe « Flèche rouge » est un spectacle de choix : imposant chef de train chamarré, à la casquette immense, hôtesses en uniforme et calot, au garde à vous devant la porte de chaque wagon, séquences de musique solennelle. On se croirait dans un film !

A Moscou, loger à l’hôtel Cosmos est une expérience intéressante. C’est un monstre de 1 800 chambres, construit en collaboration avec les Français à l’occasion des jeux olympiques de 1980, ce qui explique la statue du général de Gaulle qui se dresse dans le jardin. Il est voisin d’un monument élevé à la gloire des cosmonautes et du parc panrusse des réalisations du régime. Nous en reparlerons. La station de métro qui dessert le Cosmos s’appelle VDNKh, une dénomination qui laisse sans voix, quand on se dit qu’il pourrait arriver qu’on doive en demander le chemin ! Elle est beaucoup moins spectaculaire que celles, monumentales, situées plus près du centre ville.

La Place Rouge n’est pas aussi petite qu’on s’ingénie à le dire, Lénine dans son mausolée paraît bien frêle quand on pense à l’influence planétaire de ses idées (commentaire de mon accompagnatrice : « tant que nous ne l’aurons pas enterré la Russie ne se relèvera pas »), la cathédrale Saint Basile est une nouvelle glace à l’italienne, offrant à l’oeil de multiples parfums, le Goum ressemble à toutes les galeries commerciales huppées.

Une surprise au Kremlin : il est moins vaste qu’imaginé et une part significative en est occupée par les cathédrales. « Ma Nathalie » me dira, bien sûr, le calibre du Tsar des canons, le poids de la Tsarine des cloches et la hauteur de chacun des bulbes dorés qui nous entourent.

Mauvais élève, je ne n’en ai rien retenu et me rappelle seulement de la modeste taille des bureaux de la Présidence russe et autres bâtiments officiels. L’étrange forêt de bulbes dorés sur le toit de l’église de la Déposition et l’incroyable accumulation de richesses dans les salles du Palais des armures, sont aussi dans mes souvenirs.

Plus singulière a été la visite du musée des Forces armées de Moscou. Elle ne figure pas dans les circuits classiques agences et c’est dommage. Chronologique, il ne commence (évidemment ?) qu’au moment de la révolution Bolchevique, mais il est « à jour » jusqu’en 2008, avec les opérations de Géorgie !

Son grand intérêt est de faire vraiment ressentir l’ampleur et la férocité de la Grande guerre patriotique (c’est ainsi qu’on appelle en Russie le second conflit mondial). Dioramas en vraie grandeur des batailles de Stalingrad ou de Koursk, exemplaires innombrables d’uniformes, d’équipements ou d’armes, impressionnantes caisses de Croix de fer enlevées aux soldats ennemis, aigle arraché du fronton du Reichstag lors de la prise de Berlin, l’évoquent avec force. On y trouve même trace des aviateurs français du Normandie Niemen.

Plus étonnant, on y rencontre aussi, l’épave de l’avion espion américain U2, qui fut abattu par la chasse Soviétique en 1960 et la guerre russe d’Afghanistan y a son diorama, à peine plus modeste que celui des batailles de la Grande guerre. Une vitrine y est consacrée au drame du Koursk, avec des morceaux de l’épave du sous-marin et quelques lettres émouvantes, écrites avant de mourir par des membres de son équipage. Le monument commémoratif de cette tragédie, où l’on soupçonne le Gouvernement et la Marine d’avoir délibérément sacrifié les hommes, se trouve devant le musée (mon mentor ne manquera pas d’y voir une allégorie de la situation du pays, qui se meurt sacrifié par ses dirigeants).

La visite de la Cité des étoiles se situait aussi hors des sentiers battus, à l’extérieure de Moscou. C’est là qu’ont été formés tous les Cosmonautes Russes, là aussi que sont venus et viennent encore se préparer les étrangers (Américains, Français, Allemands, Britannique, Japonais, etc.) qui volent avec eux. Secret jusqu’en 1990, cet ensemble a dû être une fourmilière active. A

Ma curiosité me vaudra une séance de rattrapage inattendue. En allant regarder de près le monument aux Cosmonautes, je découvrirai que son « socle » abrite un musée tout neuf qui présente un panorama très complet du sujet.

D’un double du Spoutnik à la navette Bouran, en passant par les corps empaillés de Belka et Strelka, chiennes pionnières du vol dans l’espace, les scaphandres, les robots lunaire et martien, les divers modèles de capsules et les fusées Soyouz et Proton, toujours en service, le catalogue est exhaustif. On peut même y voir, petit cachou noir inclus dans une bille de plexiglas, un fragment de lune offert par les Américains. Comme rien ne peut être parfait, toutes les étiquettes sont en Russe : personne n’a, semble-t-il, pensé aux pauvres étrangers illettrés.

A la sortie du musée, le parc panrusse, déjà évoqué, ouvre ses allées. Bâti à la fin des années 30 pour présenter au Peuple les réalisations économiques, scientifiques et technologiques du pays, il a perdu ce rôle lors de la désintégration de l’URSS. Toujours dominée par la célèbre statue de l’ouvrier et de la kolkhozienne, l’ancienne exposition de produits et objets extraordinaires, souvent supports de la propagande et qui n’existaient parfois qu’à cet endroit, a cédé la place à une fête foraine.

Stands de tir, grande roue, tour de chute libre, circuits de karting, occupent maintenant les lieux, mêlés aux portiques monumentaux, aux fontaines dorées, à la statue de Lénine et à quelques survivants de l’ancienne époque, comme la fusée Semiorka qui emporta Gagarine et le Tupolev 154, triréacteur vedette des années 60, que la corrosion menace peu à peu.

Ce fut ma dernière escapade en Russie et il est temps de conclure ce récit disparate. J’ai choisi, pour le faire, de passer la plume à Fiodor Tiouttchev, célèbre poète qui vécut à Saint-Pétersbourg entre 1803 et 1876 et que j’ai découvert par hasard. Il écrivait à propos de la Russie :

Nul mètre usuel ne la mesure,
Nulle raison ne la conçoit.
La Russie a une stature
Qui ne se livre qu’à la foi.

C’est tout à fait vrai : impossible de s’y fier seulement aux voies de la raison et aux cheminements du tourisme ordinaire. Il faudra donc parvenir à « croire » pour commencer à la connaître et pour cela plusieurs visites sont nécessaires. Je reviendrai à Saint-Pétersbourg et Moscou.

J-M.P, client de Nord Espaces

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