Le voyage en Mongolie naît souvent d’un rêve de chevauchées dans la steppe. A Oulan-Bator, le festival du Naadam est l’occasion de compétitions équestres, de tir à l’arc et de lutte mongole, comme au temps de Gengis Khan. Au Gobi alternant déserts de pierres et de dunes, où sont exhumés des squelettes entiers de dinosaures, vit le gypaète barbu, vautour de plus de 2,8 m d’envergure se nourrissant d’os... Dans la vallée de l’Orkhon abritant les vestiges de la capitale de Gengis Khan, les éleveurs nomades ouvrent leurs yourtes aux visiteurs. Loin à l’ouest, l’ethnie Kazakh perpétue la chasse à l’aigle, invitant à découvrir les contreforts de l’Altaï à cheval, avant d’assister à l’étonnant festival d’Ulgii. Mais c’est aux Tsaatans, éleveurs de rennes, nomades et chamanistes, qu’il faut confier son rêve de trek. Et explorer ainsi des cols et des vallées encaissées, les rives du lac Khubsugul et le cœur de la taïga. Loin du confort et de nos certitudes modernes, le voyage en Mongolie a toujours un parfum d’éternité.