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Comment combattre le décalage horaire !

8 août 2017
  • Nord Espaces a testé pour vous…

A l’évidence, l’être humain supporte mal les déplacements à travers les fuseaux horaires quand ils sont plus rapides que la course du soleil. Cela même si la vitesse de rotation de la Terre est de 1.100 km /h à Paris (mais comment est-ce possible ? Je ne ressens rien alors que je file à plus de 1.000 km/h ?), et que certains des amis de Nord Espaces peuvent se targuer d’avoir franchi à plusieurs reprises, en moins d’un quart d’heure et sans ressentir la moindre gêne, l’ensemble des fuseaux horaires… Ceux là – qui ont posé le pied sur la banquise pile au Pôle Nord où tous les fuseaux horaires se rejoignent – ont beaucoup de chance d’avoir connu cette émotion. Pour tous les autres, le décalage horaire est une source d’appréhension légitime tant il est perturbant : somnolence au moment de la conférence passionnante du guide, maux de tête à l’heure de se mettre en route pour une journée extraordinaire, impossibilité de retrouver ce fichu passeport ou voucher sous le regard soupçonneux du douanier ou réceptionniste, sans parler de la faim qui réveille à 3 heures du matin ou des problèmes de transit sur lesquels je ne m’étendrai pas… Alors, que l’on aille au Baïkal, en Mongolie, ou dans l’autre sens au Canada, au Groenland, il faut se montrer plus malin que son horloge biologique, dont le dérèglement peut nous déstabiliser pendant plusieurs jours.

Il faut donc si possible se préparer dans les jours précédant le départ, cela en tenant compte de la destination choisie chez Nord Espaces. S’envoler pour le Baïkal, le Kamtchatka, la Mongolie, la Tchoukotka, c’est-à-dire vers l’Est, c’est aller à la rencontre du soleil. Vous devez donc avancer votre cycle biologique en vous couchant et vous levant petit à petit plus tôt. Pas facile quand on travaille, je sais…

Mais si vous avez l’habitude de vous coucher à 23H00 et vous lever à 7H00, tentez de ramener progressivement cette tranche de 8 heures au créneau 21H00-5H00. C’est le sens de déplacement le plus difficile pour l’organisme, qu’il est plus facile de maintenir en éveil que de contraindre au repos. Ceci dit, ceux qui partent pour le Groenland, le Québec, la Colombie-Britannique ou l’Alaska ne sont pas vraiment mieux lotis. Eux doivent retarder leur horloge biologique en se couchant et se levant de plus en plus tard. Il vaut mieux être retraité ou avoir un patron compréhensif, à qui l’on peut expliquer que Nord Espaces conseille de ne plus dormir de 23H00 à 7H00, mais de tendre progressivement vers 2H00-10H00…

 

Quoi qu’il en soit, voici 3 conseils majeurs :

  • Le plus important : ne partez pas fatigué ! Evitez d’avoir du sommeil à rattraper. Ne pas se dire par exemple que l’on dormira dans l’avion…
  • Si votre voyage est bref (c’est souvent le cas des voyages d’affaires, de ceux des pilotes et PNC chargés de veiller sur votre confort en avion), ne changez rien à vos habitudes. On dit en effet qu’il faut une journée par heure de décalage horaire pour adapter son horloge biologique. Si vous souhaitez passer le week-end à Vladivostok (!), autant rester à l’heure de Paris, même à 11 fuseaux horaires de la France.
  • Résistez à la tentation de prendre des somnifères. Au-delà du risque d’accoutumance, ils ne procurent pas un sommeil réparateur : ils empêchent d’être éveillé, ce qui est différent. Un médicament ajoute encore au dérèglement de l’horloge biologique.

 

Optez plutôt pour les méthodes douces. D’abord, un peu de psychologie : n’attendez pas l’arrivée pour vous mettre à l’heure du pays de destination. Réglez votre montre dès le décollage. Regarder l’heure pendant le voyage permettra à votre inconscient d’intégrer lentement l’information. Programmez aussi des siestes d’une vingtaine de minutes pendant la durée du vol. Et surtout :

  • Buvez de l’eau en grande quantité pour vous hydrater au maximum (l’eau est apaisante ; refusez les boissons alcoolisées).
  • Prenez des repas légers, si possible aux heures des repas du pays de destination. C’est difficile, car les plateaux sont généralement servis aux heures du pays de départ (c’est un bon moyen de combattre le stress du départ…). Voilà pourquoi certains grands voyageurs ne mangent pas en vol. Les compagnies demandent aussi de plus en plus souvent ce que l’on souhaite manger.

Enfin, à l’arrivée, pas d’hésitation ! Il faut sommer votre corps de ne plus appliquer la loi en vigueur en France. Emmenez-le se promener, pour que les capteurs de votre peau notent la lumière ou l’obscurité. Si vous arrivez à 8H00 après un vol de nuit, résistez à la suggestion de 2 heures de repos dans le lit frais qui vous tend les bras (c’est une image…). Sortez au contraire tout de suite, faites le tour du pâté de maisons, regardez les vitrines… A moins d’être un sportif de haut niveau, qui peut se payer des séances de lumière artificielle avant le départ et après l’arrivée, faites confiance à la lumière naturelle du soleil – ou à la nuit. Là où cela se corse, c’est en  Alaska ou à Wrangel au moins de juin. Souvenez-vous du film Insomnia (2002) de R. Nolan, remake d’un film norvégien de 1997, dans lequel l’enquête d’un policier (Al Pacino) est rendue singulièrement plus complexe par le manque de sommeil, quand la nuit s’efface devant le soleil de minuit.

Alors il faut ruser encore plus. Au début du séjour, surveillez votre alimentation comme dans l’avion. Pour dormir, abaissez la température de votre corps. Même si cela ne vous parait pas logique qu’une douche froide et revigorante soit préférable à un bain chaud et relaxant. C’est vrai, mais là vous êtes avec Nord Espaces. Donc de la douceur et de la mesure en toutes choses ! Comme vous devez convaincre votre corps de rester éveillé pendant la journée, évitez de faire monter sa température avant de dormir : pas de repas lourds – la digestion est un processus naturel qui fait monter la température et nuit à un sommeil réparateur – ou de footing pour se fatiguer. Prenez plutôt le temps de vous relaxer et rafraîchir. Enfin, si le besoin de repos est trop pressant dans la journée, laissez-vous aller à une sieste d’une vingtaine de minutes (généralement la durée idéale) en programmant votre téléphone ou votre réveil, afin de ne pas plonger dans un sommeil profond qui empêcherait votre horloge biologique de s’adapter aux nouvelles conditions.

 

Nord Espaces, ses marques sœurs Boréalis-Voyages et Espaces Andins proposent des voyages aux décalages horaires parfois extrêmes. Si l’Alaska et la Tchoukotka ne sont séparés que par quelques kilomètres, ils le sont aussi par la ligne de changement de date. Combiner l’Alaska et Hawaï, la glace et le feu, n’oblige qu’à un seul changement de fuseau horaire, mais avec un décalage de 11 heures par rapport à la France… Le Lac Baïkal, la Mongolie, le Québec, la côte ouest du Groenland, sans parler de la Colombie-Britannique, du Kamtchatka ou du Yukon présentent des décalages horaires perturbants.

Un voyageur averti prépare avec autant de soin sa valise et son corps. Dormant debout, il serait dommage de manquer le passage d’une baleine, les explications des vulcanologues ou historiens. Ou qu’un besoin irrépressible de sommeil empêche de se concentrer lors d’une randonnée… Alors ne négligez pas votre préparation !

Nord Espaces

Nord Espaces est un voyagiste spécialisé et indépendant depuis sa création. Ce que nous considérons comme notre force est avant tout notre équipe : stable, passionnée et internationale, parlant les langues des pays proposés et ayant une vraie connaissance de nos destinations, toutes sans exception parcourues, preuve à l’appui.

A propos de l'auteur

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Nord Espaces est un voyagiste spécialisé et indépendant depuis sa création. Ce que nous considérons comme notre force est avant tout notre équipe : stable, passionnée et internationale, parlant les langues des pays proposés et ayant une vraie connaissance de nos destinations, toutes sans exception parcourues, preuve à l’appui.

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